domingo, 22 de abril de 2012

Comprendre la société civile en quatre points


Fabrice Desse, chercheur en économie au CNRS, dresse une carte d'identité de la société civile (ONG et syndicats) dans le monde.

Alors que la gouvernance mondiale s’est historiquement organisée autour de trois grands types d’acteurs – les gouvernements, les marchés et les institutions internationales (ONU, UE, FMI, OMC etc.) – ces vingt dernières années ont connu l’émergence d’un nouveau type d’acteur: les organisations de la société civile (CSO). Ces dernières se définissent comme des organisations indépendantes, non-gouvernementales, à but non lucratif et basées sur le volontariat. Les CSO comprennent essentiellement les ONG et les syndicats.

> Quel est le poids de la société civile dans le monde?

Le secteur de la société civile connaît une croissance considérable et emploie aujourd’hui plus de 5% de la population active dans le monde (en équivalent temps plein, volontariat compris). Ce taux peut atteindre jusqu’à 16% aux Pays-Bas, en France il est de 9%. C’est un chiffre considérable: avec une force de travail (en équivalent temps plein, volontariat compris) d’environ 56 millions de personnes, le secteur de la société civile est comparable avec celui de la construction, dépassant assez largement celui des transports et des communications. On estime qu’environ 10% de la population adulte est engagée de façon plus ou moins importante dans au moins une CSO.

Si l’on comparait les dépenses annuelles des CSO (que l'on retient comme indicateur de leur poids économique, ces organisations ne réalisant pas de profit) au PIB des pays, cela ferait du secteur de la société civile la sixième économie mondiale.

> Quels sont les secteurs d'action de ces organisations?

Le secteur du bien-être et des conditions de vie (éducation, santé, culture et récréation, services sociaux, services à la personne etc.) est très largement dominant, représentant plus de 70% de la force de travail du secteur de la société civile dans le monde, avec une forte domination de l’éducation et des services sociaux (40% à eux seuls). Le secteur du développement et de l’habitat (aide au développement, microcrédit, aide au logement, construction d’infrastructures etc.) représente quant à lui 7% de la force de travail totale. Il est suivi de près par le secteur des droits civiques et de l’homme (comprenant notamment la défense des populations vulnérables comme les femmes, les enfants, les handicapés etc.) et des droits du travail (y compris des agriculteurs du Sud) qui comptent chacun pour 5% de la force de travail totale.

Les secteurs dits émergents sont ceux de l’environnement (écologie, biodiversité, protection des forêts, associations anti-nucléaire etc.) et la finance qui ne représentent qu’environ 2% de la force de travail totale. Ces secteurs connaissent cependant de forts taux de croissance et sont appelés à se développer dans le futur.

> Comment ces organisations sont-elles financées?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les dons ne représentent en moyenne que 15% du budget des CSO. Elles sont majoritairement autofinancées (en moyenne à hauteur de 50%) par le biais des cotisations de leurs membres, du retour sur investissement de leurs projets ou de services facturés à l’Etat, aux entreprises ou directement aux bénéficiaires.

Les subventions gouvernementales couvrent le reste de leurs dépenses (36%). Il est important de noter que les sources de financement sont des estimations de moyennes mondiales et que cette structure change considérablement en fonction des pays étudiés.

> Quels modèles pour la société civile dans le monde?

Cinq grandes typologies ont été établies pour décrire le modèle de société civile adoptée selon les régions du globe. Il apparaît que la société civile est bien plus développée dans les pays occidentaux. Dans le modèle anglo-saxon (ou libéral), les CSO se sont traditionnellement développées pour prendre le relais d’un Etat-providence volontairement affaibli. Le secteur de la société civile est donc essentiellement focalisé sur l’éducation, la santé, les services sociaux, le logement et l’aide au développement.

Comparées aux autres pays développés, les CSO anglo-saxonnes se financent beaucoup moins par des subventions publiques (elles sont principalement autofinancées) et reposent davantage sur le volontariat.

Le modèle nordique (ou social démocrate) est caractérisé quant à lui par une part relativement faible de CSO qui opèrent dans le domaine du bien-être et des services sociaux, ce qui s’explique par une prédominance historique de l’Etat-providence dans ces pays. En revanche, l’activité de la société civile est particulièrement forte dans les domaines des droits de l’homme, civiques et du travail, qui représentent ensembles plus de 25% de la force de travail des CSO du pays, ainsi que l’environnement.

Dans le modèle ouest-européen (qui comprend la France), l’Etat-providence a historiquement été très présent, mais, contrairement aux pays nordiques, les missions de service public et de bien-être social ont traditionnellement été déléguées à des organisations non-gouvernementales (historiquement des organisations religieuses pour la plupart), généralement sous forme de partenariat. Ainsi le secteur de la société civile dans ces pays est caractérisé par un nombre particulièrement important d’employés salariés (70% de la force de travail contre moins de 50% dans les autres pays développés) grâce à d’importants financements publics (plus de 50% de leur budget).

Le modèle dit de "démocratisation tardive" comprend l’Amérique latine, les pays de l’ancien bloc soviétique et les pays d’Asie industrialisés (y compris la Chine et le Japon). Dans ces pays, un Etat autoritaire a historiquement ralenti (ou empêche encore dans certains cas) le développement des CSO, soit parce que la croissance économique a été placée au premier plan soit pour des raisons politiques.

Enfin, le dernier modèle, dit "traditionnel", concerne la majorité des pays africains, l’Inde et les PMA (pays les moins avancés) où la société civile est très dépendante de l’aide internationale et essentiellement focalisée sur le combat contre la pauvreté.

Fuente: http://www.youphil.com/fr/article/05157-ong-societe-civile-economie?ypcli=ano

jueves, 5 de abril de 2012

¿Las humanidades dónde están?



Me identifico como una persona humanista, y no solo me identifico, simplemente lo soy. Sin embargo, me siento defraudada en general por el entorno en que me encuentro, ya que no veo apoyo alguno a fomentar el pensamiento, si no que por el contrario, en Chile se fomenta en gran medida el desarrollo de las otras ciencias, las que se llaman duras.

No es algo que yo sienta, se percibe, se ve, se tacta; por ejemplo, las famosas Becas Chile, se supone que deben entregar un apoyo para que los chilenos podamos especializarnos en el extranjero para luego traer ese conocimiento adquirido en otras tierras a la zona. No obstante, el otro día me enteré, y que me produjo bastante decepción, que están tratando de eliminarlas, pero no totalmente sino que disminuir las becas entregadas a las personas que quieren estudiar “abroad” el área humanista para poder dar mayor soporte a los estudios científicos. ¿Qué me dice eso? Inmediatamente se me viene al cuerpo un sentimiento de abandono, ya que el sueño de mi vida era irme al extranjero a estudiar y la única oportunidad era esa beca pero que ahora por ser humanista se ve  detenido. De repente se me viene a la mente el pensamiento “hubiera estudiado enfermería” o cualquier otra carrera de ese lado. 

En esta sociedad actual falta que las humanidades crezcan, tal como sucedió en periodos neoclásicos, la edad media. Si se habría tenido el mismo pensamiento que hay en la actualidad, lo más probable que no tendríamos a ningún Platón, ni a un tal Sócrates, quizás ni siquiera a un Da  Vinci ni a un Shakespeare. Antes, el desarrollo intelectual era aplaudido, por lo menos aceptado, pero hoy, los humanistas nos morimos de hambre. Hace poco leí esta frase “¿Qué diferencia hay entre una pizza y una persona que haya estudiado artes? Que la pizza alimenta a una familia de 4 personas” voilà, eso simplifica lo que me refiero. No lo podemos negar, la era tecnológica en que nos encontramos insertos permite que dejemos a un lado “les sciences de l’esprit” y seamos absorbidos por los avances que cada día nos sorprenden más. 

También podemos decir que el mismo país no está interesado en que las humanidades no desaparezcan al fomentar el desarrollo a la investigación científica porque simplemente eso es lo que deja más dinero, es mucho más sustentable que apoyar algo más “hippie”. 

Falta “Bildung” , tal como lo menciona Humbolt, esta sociedad debería fomentar el auto crecimiento, la transformación personal. El ser humano se debe desarrollar durante todo su proceso de vida, de esta manera, el individuo no solo evolucionará en la parte de sus talentos y habilidades, sino que también podrá ser parte crítica de esta sociedad para que pueda lograr ciertos ideales.

Quizás ese sea la raíz del problema, tienen miedo que el ser humano critique y deje de ser un simple robot bombea sangre, pero es momento que veamos más allá de lo que tenemos en frente de nuestras narices.  

Bildung: término alemán que se refiere a que debemos cultivarnos individualmente 

Où sont les sciences humaines?

Je me sens une personne complètement humaniste, néanmoins, je suis déçue à cause de mon entourage, je ne vois aucun support pour fomenter la pensée, encore, au Chili, il existe un développement clair aux autres sciences, les dures.

Ce n’est pas une chose que je sens, mais on peut le sentir, le regarder et toucher. Par exemple, ici, on a les bourses « Chile », l’idéal de ce bourse est donner un support pour les chiliens pour aller étudier à l’étranger et, après, retourner avec les connaissances acquis mais  l’autre jour j’ai su une nouvelle qui m’a frustré, ces bourses sont en train de disparaitre, au moins, aux personnes humaniste, on veut encourager le développement scientifique. Qu’est que peut-on penser ? Premièrement, je me sens abandonnée car c’était la seule chance pour moi pour aller à l’étranger le rêve de ma vie est creusé à cause d’être simplement une personne humaniste. Quelquefois cette idée me revient à l’esprit : «  si j’aurais étudié pour être une infermière ? ». Plus de chances peut – être.

Dans la société actuelle, les sciences humaines doivent être développées, comme l’ère néoclassique ou moyen âge. Si on avait eu la même pensée d’aujourd’hui, on n’aurait aucun Platon ni Socrate ni  Da vinci ni Shakespeare. Jadis, le développement intellectuel a été applaudi, au moins accepté, mais aujourd’hui l’humaniste souffre de famine. J’ai lu la phrase suivante quelque part : « Quelle est la différence entre une pizza et un master en Arts ? La pizza peut  déjeuner une famille de 4 membres ».  Voilà, ceci simplifie ce que je veux dire. On ne peut pas le nier, l’ère technologique permet que les sciences de l’esprit soient laisser dans un coin ; nous sommes tous absorbés par ce type d’avances.

En plus, on peut ajouter que le même pays ne veux pas fomenter les sciences humaines, au contraire, il essai d’approfondir la recherche scientifique parce que simplement cela nous donne plus d’argent, c’est plus soutenable que le milieu « hippie ».

On a besoin de “Bildung”, comme a dit Humbolt, dans cette société il est nécessaire l’auto développement, la transformation personnelle. L’être humain doit travailler avec son propre esprit, donc l’individu peut évoluer dans ses talents et habilités, en plus, il sera capable de critiquer cette société pour l’améliorer et acquérir les idéals.

Il est possible que cela soit la racine de la problématique, ils ont peur d’un être humain capable de critiquer et d’être plus une machine sanglant. Nous devons regarder tous ce qui se trouve plus loin de nos nez.